Poème : Confession

 

 

Confession


Un des soirs d’été, où le ciel encore cuivré
Disparaît dans le firmament étincelant
D’étoiles, la Lune mère de l’éternité
Resplendit dans les cieux majestueusement.

 

A la clarté des lampes, ta fine silhouette
A l’allure désinvolte, fuyait furtivement
Dans l’ombre, et angoissée comme une fillette
Perdue, tu regardais les étoiles longuement,

 

Sombrant dans tes rêves et tes plus secrets désirs.
Dans un son doux et mélancolique, les soupirs
Du vent caressaient ton corps, l’enrobant d’un tendre

 

Linceul de fraîcheur ; frémissante de bonheur,
Tu murmurais quelques mots, que je pus entendre,
Et qui resteront toujours écrits dans mon cœur.

 

Paul Stendhal



14/02/2012
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