Poème : Désir
Désir
J’aime à me promener sur ce mont de Vénus,
Caresser tendrement ton petit clitoris,
Qui, fier du compliment, se dresse comme un phallus,
Avec l’altière élégance d’un bel Adonis.
Tes mamelons ont la vraie douceur de la soie.
Le frisson qui les prend, les fait mettre tout droit ;
Ils pointent noblement au beau milieu des seins,
Animés d'un fin frémissement sibyllin.
Enivrés par un brûlant désir, ma chérie,
Tes lèvres exhalent en moi ce parfum de l’amour,
Et l'envie d'unir nos deux corps, nous attendrit.
De cette belle et vive ardeur où l’on s’étreint,
J’en aimerais bien garder l’élan pour toujours,
Mais l’orgasme est venu, et a marqué la fin.
Paul Stendhal