Poème : A une muse rousse

 

 

A une muse rousse


J’ai trouvé, un coin de paradis,
Auprès d’une femme que je chéris.
Elle est si merveilleuse et si douce.
Avec sa belle petite frimousse,

 

Elle rayonne d’une infinie tendresse,
Et nul n’est besoin du Népenthès,
Pour s’émouvoir de sa gentillesse,
De sa splendeur et de sa jeunesse.

 

A celui qui l’écoute et l’entend,
Un sourire d’ange, simple comme le bonheur,
Un regard si pur, offrant son cœur
Elle est une fée magique d’antan.

 

Pourtant cette femme a l’âme qui pleure,
D’un passé et d’une vie de douleurs.
Étouffant sa peine dans le silence,
Blessée pour toujours de tant d’absence.

 

Digne jusque dans l’abnégation,
Elle s’est résignée par discrétion,
A poursuivre seule, ce long chemin,
D’une triste vie sans lendemain.

 

Elle est une muse et au-delà
Elle est une femme au nom de diva,
Mais je pleure de tant d’iniquités,
Et mon hymne s’élève à sa bonté.

 

Dans le ciel au-dessus des nuages,
Vole libre un oiseau esseulé.
Dans ce monde il se sent exilé,
Et il semble ne plus avoir d’âge.

 

Dans un pré sur l'adret des montagnes,
Enfin un bonheur lui a souri.
Il s’est reposé dans cette campagne,
Auprès de celle dont il s’est épris.

 

C’est dans le secret de son idylle,
Dans cet Éden aux parfums des îles,
Qu’apaisé par toute cette douceur,
L’amour réchauffa un peu son cœur.

 

Loin de vouloir bousculer sa vie,
Mais dans un accent de vérité,
Je souhaitais lui dire mon envie,
D’être pour longtemps à ses côtés.

 

Ce pays où l’on n’arrive jamais,
Tu me l’as fait découvrir, tu sais,
Et c’est si peu dire qu’auprès de toi,
Enfin, j’ai retrouvé de la joie.

 

J’ai reçu un coin de paradis,
Grâce à toi, ô muse, que je chéris,
Et je veux te dédier ce poème,
Pour te dire vraiment, combien je t’aime.

 

Paul Stendhal



15/02/2012
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